La naissance de la cabane à sucre
Dès le début de la colonisation, les Européens sont initiés à ce savoir-faire millénaire. Au fil du temps, les méthodes pour transformer la sève en sirop se raffinent. Pendant des décennies, on utilise de grands chaudrons en fonte à ciel ouvert pour faire bouillir la sève. Puis vient l’idée de construire des abris pour mieux faire face aux intempéries. C’est la naissance de la cabane à sucre !
D'hier à aujourd'hui
Petit à petit, une industrie agrotouristique se développe autour de cette précieuse ressource. Aujourd’hui, seule une infime minorité des 7 400 acériculteurs du Québec offre des repas de cabane à sucre. Cette tradition locale qui nous rassemble chaque année repose ainsi sur moins de 150 érablières.
Un lourd bilan de la situation de notre industrie montre qu’au cours des dix dernières années, près du tiers des cabanes à sucre du Québec ont mis fin à leurs activités, soit 30,5 %. Plusieurs établissements prévoient modifier leurs installations pour se consacrer exclusivement à la production de sirop d’érable. D’autres doivent se résoudre à mettre la clé sous la porte ou à vendre leur cabane à sucre à prix dérisoire. De ce fait, celles qui ont décidé de prendre part à cette initiative rassembleuse voient Ma cabane à la maison comme une véritable bouffée d’espoir.